Artiste peintre née à Sète en 1960, Myriam Audran a grandi entre la mer et la lumière du Sud, dans un environnement où les couleurs, les rythmes naturels et les silences ont très tôt façonné son regard. Son entrée dans la création s’opère en 2005, à travers le collage, révélant une nécessité intérieure de peindre et d’explorer la matière. Autodidacte, elle développe d’abord un langage abstrait, avant d’élargir progressivement son expression vers le figuratif impressionniste et le cubisme.

Aujourd’hui, son travail se déploie à la croisée de l’impressionnisme et du cubisme, dans une recherche constante autour de la matière et du mouvement. Depuis 2006, la peinture devient pour elle un espace vivant, où les formes se fragmentent, circulent et se recomposent sur la toile. Depuis 2021, elle travaille exclusivement avec des pigments de terres et du médium, superposés en couches successives afin de faire émerger des profondeurs vibrantes et organiques. Le sujet n’est jamais figé : il se transforme au fil des gestes et des résonances de la matière.

La lumière occupe une place essentielle dans son œuvre. Elle ne se pose pas sur les formes, elle en émane. Elle traverse les êtres, les paysages et les visages comme une énergie intérieure, porteuse de sens et de symbolique. Les couleurs s’accordent entre elles comme les notes d’une partition, créant des rythmes, des tensions et des harmonies. Chaque toile s’organise comme une composition musicale, où le regard circule librement.

Ses œuvres expriment une quête de poésie, de lien et d’espérance. Certaines pièces jalonnent son parcours et témoignent de cette évolution, notamment La Femme de l’Océan, Promenade dans les dunes ou La Faim. Myriam Audran expose régulièrement dans le Sud-Ouest de la France et inscrit son travail dans une démarche profondément humaine, convaincue que l’art est avant tout un acte de partage.

Cette conviction se manifeste également à travers des dons d’œuvres à des associations. En 2024, elle offre une toile à la maison de retraite de Cazères, intégrant ainsi le patrimoine artistique français. En 2025, elle réalise une œuvre destinée à une association de familles d’enfants autistes, symbole de fraternité et d’espérance.

En 2025, Myriam Audran est admise à la Fondation Taylor et est cotée à l’Akoun, deux reconnaissances qui viennent confirmer la singularité et la cohérence de son parcours artistique.

Parallèlement à son travail pictural, elle développe une activité d’illustratrice. Depuis 2024, elle collabore avec les éditions Cordes de Lune. Son premier conte à colorier, La Porte des merveilles, paraît le 20 août 2025. Elle travaille actuellement à l’illustration d’un nouveau conte pour enfants ainsi que d’un ouvrage fantastique destiné à un public adulte.

Artiste aux multiples langages, Myriam Audran est également auteure à la SACEM et collabore avec le compositeur Pol Iceman. Ensemble, ils mêlent textes, musique et images dans des créations sensibles et immersives. Leurs premières chansons, Fleurs des prés et Rivière de sang, sont disponibles sur l’ensemble des plateformes de streaming.

Après avoir traversé l’épreuve du cancer en 2022, elle aborde aujourd’hui chaque création comme un acte de lumière et de transmission. Poésie et peinture s’unissent dans une démarche qu’elle considère comme un « don du don », portée par la conviction que l’art est un langage universel, capable de relier les êtres, d’apaiser les cœurs et d’ouvrir des chemins d’espérance.

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